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Fables 25

18 Janvier 2016 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Comics, #Urban, #Vertigo, #Fables

Fables 25

Ce 25ème (ou 23ème en réédition cartonnée) tome de Fables contient l'épisode #150 de la série, le dernier après 12 ans de publication aux Etats-Unis. Cela en fait la série la plus longue de Vertigo, et cela sans compter les nombreux spin-off et graphic novels.

Le dernier story arc fait monter la tension entre Blanche Neige et sa soeur Rose Rouge, pour un affrontement fratricide qui risque de laisser l'univers des Fables dans un état dramatique. Les 2 sœurs sont-elles condamnées à s'entretuer au nom d'une malédiction familiale ? La fin est assez surprenante, assez spectaculaire dans sa volonté de ne pas trop en mettre plein les yeux, ,justement et ne laisse personne de côté : A l'instar du tome 24, l'épisode est agrémenté des "dernières histoires" de nombreux personnages concluant ainsi leurs intrigues personnelles sur des notes plus ou moins positives. L'histoire aurait pu durer encore plus longtemps, mais trouve ici son caractère définitif (moins simpliste que le "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants")

J'ai déjà dit à de nombreuses reprises que l'histoire avait souvent péché par sa longueur et des baisses passagères d'intérêt, mais la fin est parfaitement maîtrisée. L'auteur n'a jamais cédé à la facilité et a pris des partis pris parfois controversés (l'analogie Israël / Fables, une certaine complaisance pour les solutions expéditives) mais en fin de compte livre un récit cohérent sur les mythes et leur transmission, ainsi qu'une réflexion captivante sur la puissance des contes.

Une série qui restera dans l'histoire, et pas seulement pour sa durée de publication.

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Bilan 2015

31 Décembre 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Bilan, #Comics

Voici venue l'heure du bilan pour une année 2015 troublée vu l'actualité nationale et mondiale. Du point de vue du blog, je le reprends en fin d'année après plusieurs mois de sommeil, manque de temps et de motivation oblige.

Cette année aura été assez aride en jeux vidéos pour ma part, je me suis procuré la PS4 à la mi-octobre et je n'ai pas encore eu le temps de faire toutes les grosses nouveautés de l'année (à part Fallout 4 qui est une semi-déception et Dragon Quest Heroes qui est très bon par contre). Ce fut une bonne année niveau cinéma et musique.

En ce qui concerne les comics, le premier sujet de ce blog, ce fut également une très bonne année, avec beaucoup de titres excellents et peu de déceptions. L'arrêt total des revues et la suspension de nombreux titres en cours a été une très bonne décision : j'achète moins mais mieux. Petite sélection des titres marquants de l'année (dont certains ont déjà été évoqués plus en détail dans d'autres articles).

DC
Bilan 2015
Bilan 2015

Une année sous le signe de Batman et dans une moindre mesure de Flash (succès de la série et anniversaire aidant). Je retiens en cette fin d'année Little Gotham, une série à la fois respectueuse de l'univers de Batman tout en adoptant un ton plus enfantin et un dessin mignon et la réédition très attendue de Mad Love, le récit des origines d'Harley Quinn (par la dream team de la légendaire série animée des années 1990 qui avait d'abord introduit ce personnage comme un gag visuel). C'est aussi la poursuite du Batman de Snyder, avec une 2ème partie d'An Zéro forte en action et le retour en force du Joker (dans l'album Mascarade chroniqué il y a peu) et la fin de la publication de Gotham Central.

Vertigo
Bilan 2015
Bilan 2015
Bilan 2015

Urban a continué à piocher dans le catalogue Vertigo pour proposer des classiques de ce label, avec le tome 6 de Sandman (qui fait office de dernier acte avant le baisser de rideau final, reporté début 2016), les rééditions de Preacher et Hellblazer (par Garth Ennis dans un premier temps) ainsi que les très étranges Kid Eternity et Enigma.

Marvel
Bilan 2015
Bilan 2015
Bilan 2015

Si j'ai soigneusement évité les events à répétition de la Maison des Idées et les reboots à foison de leurs revues, j'ai lu avec plaisir des séries fraîches, à l'écart ou presque de la continuité : le retour de Moon Knight dans une formule gagnante (une série découpée en runs courts relativement autonomes), la nouvelle itération de Ms Marvel et la nouvelle série du Silver Surfer (même si le tome 2 plonge à nouveau dans la tragédie).

En dehors de l'univers Marvel, j'ai lu avec sidération le 3ème et dernier tome de Miracleman par Alan Moore.

Indies
Bilan 2015
Bilan 2015
Bilan 2015

Une année très forte pour les indépendants également, avec un tome 5 magistral de Saga et de nouvelles séries qui démarrent sur les chapeaux de roue : Rick Remender avec l'ébouriffant Deadly Class et le décoiffant Black Science. Mention spéciale également au perturbant Wytches, qui voit se réunir Jock et Scott Snyder.

Saluons l'initiative d'Urban de proposer les premiers tomes de ces 3 séries à 10€ (prix d'appel pour encore quelques jours !).

Et en 2016 ?

Une année qui s'annonce sous les meilleurs auspices, avec la fin de 2 séries cultes de Vertigo (Fables et Sandman), le retour de Moon Knight et Hawkeye chez Marvel, la réédition du Daredevil de Bendis et Maleev.

Et comme l'année dernière (et l'année précédente), je croise les doigts pour The unwritten et New Frontier.

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Batman : Mascarade

29 Décembre 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Comics, #Urban, #Batman

Batman : Mascarade

Après les événements de Batman Eternal (dont toutes les conséquences n'ont pas encore été dévoilées, cette série hebdomadaire n'étant pas encore terminée à l'époque en VO et le dernier tome sortant chez Urban en janvier), Bruce Wayne tente de se reconstruire. Il est subitement assailli par ses amis de la Justice League. Batman étant Batman, il a prévu des parades pour vaincre ses congénères à pouvoirs. Reste à savoir pourquoi ces derniers en veulent à sa vie. Dès la fin de l'épisode, il doit se rendre compte à l'évidence : son pire ennemi est derrière cette attaque.

Après un Deuil de la Famille décevant, ce tome 7 voit le retour du Joker. Et contrairement à l'arc précédent qui voyait son plan retomber comme un soufflé, la menace a ici de véritables conséquences. Scott Snyder signe ici son meilleur arc depuis La Cour des Hiboux. Il donne au Joker une nouvelle origine particulièrement dérangeante : le Joker est le légendaire Homme Pâle et est présent à Gotham depuis sa création. Joker oblige, la vérité n'est pas tranchée et ce n'est qu'une manipulation supplémentaire de sa part (ou pas). Le parti pris peut sembler audacieux, mais à l'instar de Batman, le Joker est plus qu'un simple homme, presque un mythe, avec un statut qui va de pair.

Le Joker n'a jamais été aussi terrifiant, bien que son apparence soit moins atroce. Les back-ups signés par le disciple de Snyder, James Tynion IV (assisté de nombreux dessinateurs) et l'Annual développent la cruauté du personnage.

Scott Snyder intègre ce récit dans son intrigue générale et exploite ses thématiques de prédilection (la ville de Gotham comme personnage à part entière, la mythologie autour de la ville, le flou entre la légende et la réalité). Greg Capullo est plus que jamais au top dans son dessin.

C'est un retour en grâce pour la série après des arcs controversés. au passage, à part si vous êtes un complétiste, vous pouvez vous passer du tome 6 qui n'a aucun intérêt (à part pour l'apparition d'un personnage important dans cet arc), regroupant des récits hétéroclites où Snyder traite par dessus la jambe le deuil survenu dans Batman Incorporated (Snyder n'avait jamais réellement exploité le personnage de toute manière).

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Life is Strange : la vie c'est comme une boîte de corned beef [MàJ 20/10/15]

21 Octobre 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Critiques de jeu

Life is Strange : la vie c'est comme une boîte de corned beef [MàJ 20/10/15]

Life is Strange est le nouveau jeu de Dontnod, le développeur français à l'origine de l'inégal Remember Me. Si Remember Me avait été réalisé pour le compte de Capcom, ce nouveau jeu est distribué par Square Enix.
Life is Strange est un point'n'click, inspiré par les jeux Telltale. On incarne Max, une adolescente de 18 ans revenue dans sa ville natale dans l'Oregon, Arcadia Bay, après 5 ans passés à Seattle, pour suivre le meilleur cours de photographie à l'académie Blackwell. 1 mois après la rentrée, elle reste assez peu intégrée dans son établissement, où on retrouve les sempiternelles "castes" lycéennes (les élèves populaires les marginaux, ...). Après un cauchemar en plein cours de photographie, elle se rend aux toilettes pour se rafraîchir, et assiste au meurtre d'une fille par un autre élève dans un état second. Elle réussit à remonter le temps, juste avant le coup de feu !

Max va utiliser son pouvoir à des fins louables ou plus triviales, renouer avec une vieille connaissance avant d'être confrontée à une situation très inquiétante ...

J'ai fini le premier épisode en à peu près 2h30, sachant que contrairement aux jeux Telltale, il y a des simili quêtes secondaires (faire des photographies) et des événements facultatifs.

Une très bonne surprise, qui lorgne du côté des productions Telltale pour les mécaniques de jeu (en rajoutant la possibilité de retourner dans le temps), mais avec une ambiance intimiste fabuleuse (à part le début et la toute fin, pas de péripéties extraordinaires, mais la vie d'une ado banale aux portes de l'âge adulte), une direction artistique sublime (la luminosité, les décors bourrés d'affiches, les paysages du Nord-Ouest des Etats-Unis) et une bande-son géniale. J'y ai joué sur PS3 et le jeu est très propre techniquement. On ne retrouve pas les ralentissements qui grèvent les jeux Telltale, et le jeu propose les sous-titres français pour ceux qui critiquent la mauvaise volonté de Telltale.

En espérant que le jeu ne bascule pas dans la S-F mes couilles des productions David Cage (une autre influence revendiquée). Rendez-vous pris en mars pour le 2ème épisode !

Life is Strange : la vie c'est comme une boîte de corned beef [MàJ 20/10/15]

SPOILERS SUR LE DERNIER EPISODE

J'ai fini le dernier épisode hier soir. Après un 4ème épisode éprouvant du début à la fin, ce dernier épisode clôt assez rapidement sa partie "policière" pour se concentrer sur la tempête qui menace de détruire Arcadia Bay et le sauvetage de Chloé. L'origine de cette catastrophe (et des autres phénomènes inquiétants survenus durant le jeu : morts massives d'animaux, neige en septembre, ...) est assez prévisible : en tentant à tout prix de sauver Chloé avec ses pouvoirs temporels, Max a déréglé la marche du monde. L'épisode utilise massivement la fonctionnalité introduite en fin d'épisode 3 : la possibilité de retourner dans le temps en fixant des photographies. Mais à chacun de ses essais, la situation ne s'améliore jamais de manière significative. Max est obligée de se rendre à l'évidence et va devoir choisir entre sauver Arcadia ou Chloé (puisque sa première tentative de sauvetage dans les toilettes de l'académie a précipité tous ces évènements).

Malgré quelques incohérences (d'où viennent les pouvoirs de Max ? Pourquoi lui donner ces pouvoirs au moment même où leur utilisation va provoquer un cataclysme ?), l'histoire reste parfaitement exécutée et réserve encore beaucoup d'émotions (la fin déchirante où Max doit prendre la décision la plus difficile de sa vie) et des scènes qui marquent (la confrontation avec le tueur dans la Chambre Noire, la longue séquence de cauchemar). Max est interpellé sur ses choix durant les 4 premiers épisodes, et de manière bien plus convaincante que la scène à la portée similaire dans la première saison du Walking Dead par Telltale.

Essai transformé par Dontnod, qui a livré une métaphore réussie du passage à l'âge adulte, malgré quelques défauts (une trame S-F assez classique, des graphismes assez laids sur PS3 qui ne rendent pas justice à la direction artistique, des animations faciales très lacunaires). Un coup de coeur de l'année !

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Deadly Class 1

12 Octobre 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Comics, #Urban, #Indies

Deadly Class 1

Je sors le blog d'une trop longue léthargie pour parler de l'un de mes derniers coups de coeur en termes de comics, Deadly Class. Urban la propose enfin en français, presque un an avant la diffusion gratuite du premier numéro.

Rick Remender est un des rares scénaristes actuels qui fassent l'unanimité, que ce soit sur ses travaux creator owned que pour ses productions mainstream (même s'il n'a apparemment pas quitté Marvel en très bons termes).

1987, Marcus Lopez est SDF, après avoir fui de l'orphelinat où il est arrivé après le décès de ses 2 parents. Alors qu'il est sur le point de se suicider, il fait la connaissance de Saya, une jeune fille qui lui ouvre les portes d'un établissement scolaire d'élite ... spécialisé dans la formation des assassins ! Marcus trouve enfin les moyens de se venger de celui qu'il tient responsable de tous ses malheurs : Le président des Etats-Unis lui même ... Ronald Reagan !

Deadly Class est une autobiographie sensiblement romancée de Rick Remender. Si on enlève le background des assassins, c'est toute une époque vécue par Remender qui surgit dans ses pages, pleine de fureur musicale, de violence et de substances illicites. Malgré un pitch de départ qui pouvait déraper dans la provocation facile (Mark Millar, je te vois), le récit reste nuancé et les personnages bien campés. Le dessin est assuré par Wes Craig, que je ne connaissais pas mais qui a un trait très dynamique, et parfait pour retranscrire toutes les ambiances qui traversent ce premier arc. La mise en couleur est également de très bon niveau.

Un début très prometteur pour cette série, que je ne peux que conseiller, d'autant que ce premier tome (contenant les 6 premiers épisodes) est au prix de 10€ jusqu'à fin 2015.

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Garth Ennis présente Hellblazer 2

1 Septembre 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Comics, #Urban, #Vertigo

Garth Ennis présente Hellblazer 2

Grand retour du blog après des vacances très fructueuses, remplies de relectures plaisantes et de découvertes touristiques sous le soleil et dans la bonne humeur !

Autant dire qu'on est loin de l'ambiance du tome 2 des épisodes d'Hellblazer par Garth Ennis.

Après un premier tome essentiellement couvert par 2 arcs relativement longs, place à des épisodes plus unitaires, poursuivant les pistes lancées dans le premier tome.

Alors qu'il aurait toutes les raisons de se réjouir après avoir récupéré l'Enfer délaissé par Lucifer, des événements relatés dans La Saison des Brumes, publié dans le tome 2 de Sandman) le Diable est obsédé par ses 2 défaites contre Constantine. Il croise encore la route de John quand ce dernier vient en aide à Ellie (alias Chantinelle) une succube (démone de la tentation) que l'on avait déjà vu dans le tome 1. John Constantine a cependant son lot de problèmes, puisque sa relation avec Kit est empoisonnée par les diverses embrouilles dans lesquelles il est pris (et a parfois provoquées). Ces événements vont avoir des conséquences dramatiques, qui vont faire tomber l'anti-héros au plus bas.

En dépit de la violence graphique et verbale qui émaille ces épisodes, Garth Ennis va bien plus loin que la simple provocation, avec des personnages remarquablement écrits. Le rythme se veut également plus intimiste, avec relativement peu de scènes d'action et de forces maléfiques.

Le dessin est également de meilleure qualité, avec un Steve Dillon plus présent et des visages moins changeants quand William Simpson est aux crayons.

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Bruxelles

19 Juillet 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Escapades

Je suis allé la première fois à Bruxelles il y a 2 ans, qui n'est pourtant pas très loin de chez moi, à plus forte raison en TGV. J'y suis retourné l'année dernière visiter le Musée de la Bande dessinée mais j'ai été déçu par la muséographie vieillotte.

Cette année j'y suis parti 2 jours, afin de profiter au maximum des monuments emblématiques (et payants) de la ville.

Bruxelles

Arrivé Gare du Midi, j'ai pris le métro, direction l'Atomium. L'Atomium se trouve en effet sur le site ayant servi aux Expositions universelles de 1935 et 1958 (l'Atomium a été construit à l'occasion de cette dernière) en dehors de la ville.

Comme j'étais sur place à 8h30, j'ai pu prendre des photographies sous tous les angles sans être trop gêné par l'afflux d'autres touristes, même si quelques bus se sont arrêtés pour prendre des photos souvenirs.

L'Atomium en lui-même ouvrait à 10h. L'entrée compte 11€, et donne accès aux différents atomes du monument, abritant des expositions permanentes (sur la genèse du projet et l'Exposition de 1958) et temporaires (sur la science). Mais la visite commence par le 7ème atome, offrant un panorama sur la capitale belge. Dommage cependant que le temps était alors très brumeux.

Bruxelles
Bruxelles

L'après-midi a été consacré aux "classiques" Grand Place et le Manneken Pis. Les touristes sont évidemment très nombreux, au point que j'ai attendu le lendemain matin pour pouvoir prendre des photographies plus tranquillement. Je rajoute quelques photos prises lors des étés précédents sur le riche patrimoine architectural et artistique de la ville.

La ville présente un mélange architectural entre architecture flamande traditionnelle, style néoclassique du XIXème siècle et gratte-ciels ultramodernes.

Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles

La deuxième journée a été consacrée aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Le bâtiment situé entre la rue de la Régence et la place royale, dans le quartier haut de la ville, où se trouvent les principales institutions de Belgique, comprend en effet 4 musées : le musée Old Masters (consacré aux artistes flamands des XV-XVIII siècles, avec quelques tableaux d'autres nationalités), Fin de Siècle (XIX-XX siècles), Modern (qui est pour l'instant une sélection des collections du musée, en attendant l'ouverture d'un vrai musée) et le dernier né, le musée Magritte. Le combiticket est un excellent rapport qualité/prix puisque pour 13€ l'ensemble des musées est accessible sur la journée (contre 8€ si on ne veut visiter qu'un seul des musées).

Les musées Magritte et Fin-de-Siècle sont vraiment exceptionnels, tant en termes de cadre que des œuvres présentées. Les photographies étaient interdites au musée Magritte, aussi j'ai acheté le guide du musée pour en garder une trace.

Il manquait par contre beaucoup d’œuvres au musée Old Masters, retirées à cause d'infiltrations d'eau dans les murs, mais les tableaux les plus connus étaient bien présents.

Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles

Bruxelles vaut vraiment la visite. La ville est accessible facilement par le TGV, on y paie en euros et on y parle français mais on se sent quand même dépaysé. L'année prochaine je vais visiter d'autres villes belges et pourquoi pas hollandaises.

Bruxelles
Bruxelles
Bruxelles
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Harley Quinn 1 : Complètement marteau

13 Juillet 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Comics, #Urban, #DC Comics

Harley Quinn 1 : Complètement marteau

Harley Quinn est un personnage créé pour Batman the Animated Series. Prévue pour apparaître dans un seul épisode aux côtés du Joker, le personnage est devenu très populaire, au point d'avoir des épisodes qui lui sont entièrement dédiés et d'apparaître dans la continuité officielle des comics et dans les autres adaptations (jusqu'à sa première apparition au cinéma dans le film Suicide Squad).

Le personnage est devenu bien plus que "le sidekick / maîtresse du Joker", a été associée à Poison Ivy (pour une relation bien plus qu'amicale) et dans le contexte des New 52, a pris assez vite ses distances avec le Joker et est surtout apparue dans Suicide Squad , avant d'obtenir sa propre série.

L'objet de cette nouvelle série est d'en faire une sorte d'équivalent de Deadpool ; un personnage à la violence débridée dans un contexte farfelu, conscient qu'il est dans un comic book et qui veut être le "gentil" même si sa boussole morale est complètement déréglée. L'épisode 0 narre ainsi la recherche par Harley d'un dessinateur pour ses aventures. Des noms prestigieux se succèdent au dessin mais sont écartés par Harley (multipliant les allusions au contexte éditorial réel). Les épisodes suivants abandonnent la destruction du quatrième mur et font hériter par Harley d'un immeuble -peuplé d'habitants excentriques- à Coney Island, loin de "Monsieur J" et de la noirceur de Gotham. Les nombreuses péripéties de l'héroïne sont parsemées d'une violence explosive mais au ton déjanté, servies par un dessin coloré et agréable.

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Steins;Gate : Retors vers le futur

9 Juillet 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Critiques de jeu, #Vita

Steins;Gate : Retors vers le futur

Okabe Rintaro est un otaku parmi tant d'autres vivant à Akihabara. Il aime créer des gadgets farfelus et s'est créé la personnalité de "Hououin Kyouma", un savant fou pourchassé par l'Organisation, un groupe conspirant contre l'humanité. Le 28 juillet 2010, il se rend à une conférence sur les voyages temporels avec son amie d'enfance Mayuri. Ils découvrent le cadavre de Kurisu Makise, une des scientifiques participant à la conférence. Rintaro envoie un message à son acolyte Daru, resté dans leur "laboratoire", et Rintaro se retrouve subitement propulsé dans un Akihabara complètement désert ! Quelques instants plus tard, tout revient à la normale ... et Kurisu refait son apparition, bien vivante et sans aucun souvenir de sa mort ! De retour au laboratoire, Rintaro ne tarde pas à découvrir que l'une de ses inventions, un micro-onde modifié, lui permet d'envoyer des messages dans le passé ! Cette invention prodigieuse ne sert au départ qu'à des expériences anodines, mais va avoir des implications capitales ...

Steins;Gate : Retors vers le futur

Steins;Gate est un Visual Novel, sorti à l'origine sur PC et Xbox 360, uniquement au Japon. Décliné sous forme d'anime et de manga, le jeu est sorti en version traduite en anglais sur Vita et PS3 le 10 juin 2015 (mais ne sort que fin août aux Etats-Unis, étonnamment). J'ai joué sur la version Vita.

Steins;Gate est un Visual Novel pur et dur, c'est-à-dire que contrairement à des jeux comme Virtue's Last Reward ou DanganRonpa sortis sur Vita également, il n'y a pas de véritable gameplay pour entrecouper l'histoire. Les seules interactions sont d'utiliser son téléphone pour recevoir des messages, changer ses sonneries et ses fonds d'écran.

Ainsi l'histoire met beaucoup de temps à se mettre en place. Pendant une dizaine d'heures, on se contente de lire énormément, et d'être agacé par le cabotinage conspirationniste du héros et quelques personnages secondaires extrêmement caricaturaux. On a cependant envie de voir ce qu'il en est, car l'histoire est intéressante - parsemée de moments de tension et d'effroi malgré la bonne humeur-, la DA est intéressante -les couleurs en particulier- et les textes sont bourrés d'allusions à la pop culture.

Steins;Gate : Retors vers le futur

Si on a accroché lors de la très longue mise en intrigue, on est happé par une histoire qui prend une tournure beaucoup plus sérieuse et tragique. Les réflexions les plus anecdotiques se révèlent bien plus lourdes de sens au final -les premiers chapitres jouent beaucoup sur le caractère anodin des mails envoyés dans le passé, mais qui ont des conséquences bien plus importantes que prévues-

Le jeu offre plusieurs fins, conditionnées par les choix faits sur le téléphone. Certains semblent évidents pour voir les différentes fins, mais pour atteindre la vraie fin, un walkthrough ne sera pas de trop. Pour tout voir il faudra compter une trentaine d'heures.

Et il reste au final un jeu très profond, volontiers émouvant, ce qui ne semblait pas gagné au vu des premières heures très lentes. Si le jeu est disponible sur PS3 et Vita, je ne peux que conseiller que d'y jouer sur Vita : le jeu étant très statique, autant y jouer par petites doses sur portable que de rester des heures entières sur son canapé à lire des lignes et des lignes de texte. Autre conseil : procurez-vous le jeu en boîte. En effet, le jeu coûte 30€, alors qu'il est disponible en dématérialisé sur le Store au prix pas du tout compétitif de 45 € !

Steins;Gate : Retors vers le futur
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Diamond is Unbreakable 1

8 Juillet 2015 , Rédigé par Samizo Kouhei Publié dans #Mangas, #Jojo's Bizarre Adventure

Diamond is Unbreakable 1

Quelques semaines après la fin de la diffusion de l'anime Stardust Crusaders, Tonkam propose la réédition de la 4ème partie de Jojo's Bizarre Adventure, la dernière saga qui était restée "exclusive" chez J'ai Lu.

1999. Dix ans après les évènements de Stardust Crusaders, Jotaro se rend dans la petite ville japonaise de Moriô, à la recherche d'un certain Higashitaka Josuke. Ce dernier est un lycéen de 16 ans, timide mais qui change radicalement de personnalité quand on se moque de sa coiffure. Jotaro ne tarde pas à découvrir que Josuke possède un Stand. Et pour cause, Jotaro a été envoyé par sa famille pour retrouver Josuke qui n'est autre que ... son oncle ! En effet, Joseph a fait des infidélités à Suzy Q et a mise enceinte une étudiante, quelques années auparavant !

Mais Jotaro n'est pas là que pour des histoires d'héritage, puisqu'en utilisant son pouvoir de divination pour trouver Josuke, la photo a laissé apparaître un autre manieur de Stand particulièrement malfaisant.

L'intrigue de cette 4ème partie repose effectivement sur les événements inquiétants survenant dans cette petite ville de province, causés par la prolifération de manieurs de Stands, qui n'ont pas obtenu leur pouvoir de naissance mais après avoir été visés par une flèche et un arc. L'ombre de Dio plane dès ce premier tome, même si l'ennemi séculaire des Joestar est mort.

Les pouvoirs de régénération / réparation de Josuke promettent des affrontements inventifs.

Saluons Tonkam de proposer à terme toute la série en français !

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